Bureau d’études

en agroforesterie

Nos domaines de compétences

Etude

Conception

Implantation

Conseil

Notre expertise

Canopée est un bureau d’études spécialisé en agroforesterie. Notre équipe d’architectes et de paysagistes accompagne entreprises et collectivités publiques dans le Grand Est dans l’implantation de “forêts comestibles” sur leur territoire.


Nous proposons les solutions suivantes :

  • Conseil en aménagement de parcs et jardins
  • Analyse et valorisation de biodiversité
  • Etudes d’implantations de massifs agroforestiers
  • Garden-coaching individuel ou en groupe

Qu’est-ce qu’une forêt comestible ?


Une forêt comestible est un jardin reproduisant la structure d'un jeune boisement naturel et employant des plantes d'intérêt direct ou indi­rect. Elle peut héberger des arbres de grand ou petit dévelop­pement, des arbustes, des vivaces herbacées, des herbes aromatiques, des annuelles, des légumes­ racines et des grimpantes. Le tout planté de façon à maximiser les interactions positives et à maintenir la fertilité, principalement ou en totalité, grâce aux plantes elles-mêmes.


Les plantes d'une forêt comestibles sont prin­cipalement pérennes (ligneuses et herbacées), ce qui donne au système sa durabilité. La plupart des espèces utilisées sont polyvalentes : elles peuvent avoir un usage principal, mais pourront aussi très souvent avoir d'autres usages plus secondaires. Les plantes sont aussi mélangées dans une large mesure : il y a donc peu de grands blocs de la même espèce et chacune est cultivée à proximité immédiate d'autres pour leur bénéfice mutuel.


Une forêt comestible est en quelque sorte un écosystème de plantes (et peut-être aussi d'animaux) minutieusement conçu et géré. L'autonomie en nutriments provient de l'utilisation de plantes fixatrices d'azote, de plantes extractrices de substances nutritives du sol et du cycle des nutriments à l'œuvre dans le système pseudo-forestier. Le sol est maintenu dans des conditions optimales en étant recouvert la majeure partie du temps et la santé du jardin est boostée par l'emploi de plantes qui attirent les prédateurs des ravageurs, ainsi que par d'autres qui réduisent l'apparition des maladies.

Plusieurs strates de végétaux distribuées verticalement

Interactions interspécifiques maximisées

Imitation de la structure de jeunes boisements

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Importante diversité

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Forêt comestible

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Majeure partie du sol non cultivée

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Surface du sol recouverte par la biomasse végétale

Densité optimisée des arbres

Présence de lisières où la luminosité est plus forte

Une grande diversité d’espèces



La diversité est également importante : une grande biodiversité améliore quasiment toujours la santé d'un écosystème. Le terme de “forêt comestible” pourrait laisser supposer quelque chose d'important et d'étendu, ce qui n'est pas nécessairement le cas : les forêts comestibles peuvent être cultivées à toutes les échelles, d'un petit jardin particulier à un champ, voire plusieurs. Le terme “jardin-bois” peut parfois recouvrir la même idée. Dans notre culture, “forêt” ou “boisement” fait référence à un mas­sif d'arbres dense et sombre, ce qui n'est pas le cas dans une forêt comestible.


Bien que l'histoire des forêts comestibles en Europe et en Amérique du Nord soit encore brève, il existe une histoire bien plus longue de systèmes de production à deux étages : par exemple, des vergers de pruniers inter­calés de rangées de petits fruits ; des noisetteraies avec des lignes de légumes ; ou encore, des pâtu­rages surplombés de grands arbres fruitiers.


Dans bien des endroits autour de la planète, les forêts comestibles sont appelées “jardins domes­tiques”, car ils sont adjacents aux habitations ou les entourent. Les chercheurs appellent ces jardins “en étages”. Il existe des centaines de kilomètres carrés de ce type de jardins, en particulier en Asie et Afrique tropicales, en Amérique centrale ainsi qu'en Chine tempérée et subtropicale. Dans les forêts comestibles chinoises, des arbres de haut fût (peuplier, orme) sont inté­grés à des cultures vivrières ; une chose que l'on a beaucoup moins de chance de voir en Europe ou en Amérique du Nord, où la sylviculture a été “professionnalisée” par les forestiers.

Poules et canards y sont également fréquents en Chine, où ces jardins ont démontré leurs avantages écono­miques, sociaux et écologiques.

Programmes soutenus et subventionnés

Créer une forêt comestible pour retrouver autonomie et abondance

En climat tempéré humide, le climax écologique (la phase finale d'évolution naturelle) est la forêt ou le boisement.


Autrement dit, si vous ne faites rien sur une parcelle de terrain, elle finira par devenir une forêt. Le fonctionnement des sys­tèmes naturels transforme activement les plaines en boisements.


Plus votre système agricole ou hor­ticole sera éloigné d'un boisement, plus il nécessi­tera d'énergie pour le maintenir en l'état, et plus il sera perturbé et éloigné d'un état de stabilité bio­logique à long terme.


De ce fait, les terres arables ou les surfaces cultivées annuellement demandent une importante quantité d'énergie, les pâtures un peu moins, les vergers encore moins. Les boise­ments naturels n'ont pas besoin d'énergie humaine pour subsister : ils s'autogèrent.


Les forêts comestibles se situent entre les ver­gers et les boisements naturels, et constituent l'un des systèmes productifs les plus économes.

Boisement d’une surface agricole gérée en monoculture

8 raisons de créer une forêt comestible


Entretien limité,

haute efficacité

Large gamme de productions

Entretien limité,

haute efficacité

Une forêt comestible contient un mélange d'arbres, arbustes, vivaces herbacées et de plantes annuelles. On peut y adjoindre des légumes annuels, mais le sol a plutôt vocation à être couvert majoritairement par des couvre-sol herbacés. Les arbres et arbustes nécessitent peu d'entretien, hormis une taille de temps en temps.


Dans une forêt comestible, la biomasse est impor­tante avec peu de vides entre les plantes et l'une d'entre elles doit parfois être retirée pour donner un peu d'air à ses voisines. Dans un jardin tradi­tionnel, en revanche, les plantes sont espacées sur un sol nu ce qui offre des conditions idéales pour la prolifération des mauvaises herbes garantis­sant un entretien plus conséquent.

Une large gamme de productions

Les forêts comestibles sont conçues en fonction des besoins de leurs utilisateurs et peuvent four­nir une grande variété de produits tels : des fruits, des noix, des graines, des légumes, des salades, des fines herbes, des épices, du bois de chauffage, des champignons cultivés sur souches, des piquets et des tuteurs, de quoi fabriquer des liens ou de la van­nerie, des herbes médicinales, des plantes tincto­riales, des plantes à savon, du miel, de la sève, etc.

Haute valeur nutritionnelle

Résilience aux extrêmes climatiques

Récoltes à haute valeur nutritionnelle

Il existe de nombreuses études montrant que les récoltes issues de plantes vivaces, tendent à être plus nutritives que des récoltes semblables issues de cultures annuelles.


Le système racinaire pérenne et plus étendu des vivaces y est certai­nement pour beaucoup, car ces plantes peuvent exploiter le volume de sol disponible plus effica­cement que les annuelles et accumulent de ce fait davantage de minéraux.

Résilience aux extrêmes climatiques

Les systèmes basés sur le fonctionnement d'une forêt sont des plus résistants face aux aléas climatiques extrêmes.


La structure et la diversité d’une forêt comestible assurent une bonne résilience en réponse à l’impact du changement climatique, qui occasionnera entre autres des phénomènes plus extrêmes.

Bénéfique pour l'environnement

Durabilité écologique

Bénéfique pour l'environnement

Les forêts comestibles séquestrent le CO2 dans le sol et dans la biomasse ligneuse des arbres et arbustes. De par la présence d'un sol en bonne santé et couvert, les forêts comestibles sont d'excellents lieux de stoc­kage de l'eau après les grosses pluies, évitant ainsi les inondations et l'érosion des sols. Elles peuvent protéger les bâtiments, réduisant ainsi la consom­mation énergétique liée au chauffage.


Elles sont également excellentes pour la faune, la structure complexe en trois dimensions et la diver­sité des plantes (indigènes ou exotiques) procu­rant une multitude de cachettes pour les insectes et les petits vertébrés.

Durabilité écologique

La durabilité d'une forêt comestible provient de sa diversité et du réseau complexe d'interactions entre espèces au-dessus, et sous, la surface du sol. Les forêts comestibles existent sous les Tropiques depuis plus de 1200 ans. Les agronomes les étu­dient rarement en raison de leur complexité.


Il est déjà assez compliqué de modéliser la croissance de deux espèces cultivées ensemble, mais modéliser les 100 ou 200 espèces en présence dans la plu­part des forêts comestibles dépasse quelque peu les capacités de l'approche réductionniste couram­ment employée en sciences.

Potentiel commercial

Esthétisme

Potentiel commercial

La plupart des forêts comestibles autour du monde revêtent une composante commerciale, même s'il ne s'agit que d'une ou deux récoltes d'arbres frui­tiers.


Afin d'exploiter une forêt comestible à une échelle commerciale supérieure, un certain nombre de points doivent néanmoins être intégrés dès la conception.

Esthétisme

Les forêts comestibles sont de très beaux endroits, indépendamment de la prise en compte de l’esthétique ou non durant la conception. Quand on se retrouve dans une forêt comestible, on ne se sent pas dans un jardin ordinaire : l'endroit revêt un caractère plus sauvage, proche de la jungle par endroits, moins géré, moins “empêché”.


En ces temps où bien peu de gens se sentent proches de la nature, les forêts comestibles peuvent les reconnecter à une nature généreuse, ce qu'une visite dans une réserve naturelle ne peut offrir car nous sommes tous partie prenante de la nature et consommateurs de la nourriture qu'elle produit.

Questions fréquentes

L’agroforesterie est-elle permaculture ?

Non. Cela s'approche quelquefois de l'un des aspects de la permaculture, et les gens l'ap­pellent parfois à tort permaculture. La perma­culture est une méthode systémique formulée par Bill Mollison et David Holmgren dans les années 1970. Le terme signifiait initialement “agriculture permanente” mais le concept a été étendu pour recouvrir tous les aspects de l'habi­tat durable, incluant la conception de bâtiments, la consommation énergétique, etc.

Quel est le rendement d'une forêt comestible ?

Cette question est souvent posée par des personnes qui pensent que le sous-bois d'une forêt comestible va devenir aussi sombre que celui d'une forêt natu­relle âgée. Si tel était le cas, on ne pourrait pas produire grand-chose sous les arbres. Cependant, une forêt comestible en climat tempéré doit être conçue avec une canopée très ouverte, afin que les plantes sous les arbres reçoivent un maximum de lumière pour accroître leur rendement.

Est-ce la même chose que de jardiner dans une forêt ?

Non. Une forêt mature est constituée d'arbres poussant près les uns des autres, ce qui ne laisse pas beaucoup de lumière aux plantes du sous-bois. En climat tempéré, il n'est pas possible de cultiver beaucoup d'espèces sous les arbres avec un résul­tat satisfaisant. Une forêt peut être transformée en forêt comestible, mais au prix de gros travaux d'éclaircie et de replantation.

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